Finance et climat

Tribune Point d’appui Février 2018

Nous vivons les premiers effets du bouleversement climatique. Le temps nous est compté pour en limiter les conséquences.
La finance folle a repris ses droits, la dernière crise est déjà oubliée. Les États ne pourront réparer les dégâts de la prochaine. L’Europe doit financer massivement la transition écologique.
Un « plan Marshall solaire » aiderait les pays du sud à se développer, limitant les migrations qui conduisent à des drames humains. Des millions d’emplois sont à la clé. Il faut concevoir la monnaie, comme bien commun de l’humanité. Savez-vous que les taux de change et les taux d’intérêt sont fortement influencés par la spéculation des acteurs financiers et que 6 000 milliards de dollars US transitent chaque jour sur le marché des changes ? Et si on taxait ces transactions financières à un taux d’un millième ?

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La dette n’est pas une honte si elle est contrôlée, l’inflation n’est pas une horreur si elle reste limitée. Abolissons les dettes injustes ! La finance doit être l’outil d’une économie au service du bien-être du plus grand nombre.
Dissuader la spéculation, remettre les banques à leur place et redonner à l’Union Européenne la main sur la création monétaire pour la flécher vers la transition écologique : ça vaut le coup de se battre ensemble !

Bibliographie:

Nos candidats aux élections législatives 2017

Le projet EELV : http://eelv.fr/bienvivre/
Présentation de Pauline Couvent, titulaire :
Je suis ingénieure, j’ai 30 ans. J’habite et je travaille à Boulogne-Billancourt depuis 5 ans. Je suis originaire de la Champagne-Ardenne et j’ai suivi mes études à Lille. J’ai été, comme celles et ceux de ma génération, élevée dans un monde qu’on disait en inexorable destruction : épuisement des ressources naturelles, disparition de la biodiversité, pollution de notre environnement. Il y a quelques années, je me suis dit qu’il était temps de dire non à la peur que suscitaient ces images angoissantes et j’ai commencé à militer pour l’écologie. Je pense que c’est ensemble que nous trouverons des solutions : l’intelligence collective nous amène tellement plus loin que la somme des intelligences individuelles !
Présentation de Laurent Thibault, remplaçant : 
Ingénieur de recherche de 53 ans, conseiller municipal d’Issy-les-Moulineaux, je souhaite que la question écologique, tellement prégnante dans notre société, soit enfin prise en compte dans les politiques publiques en France et au-delà.
Pourquoi voulez-vous être députée :
Parce que je suis convaincue que nous pouvons construire une société plus solidaire pour les humains d’ici, pour ceux d’ailleurs qui subissent souvent nos choix de développement, et pour les animaux. Mais ma candidature est aussi celle d’une génération qui exige qu’on trouve des solutions pour son avenir et qu’on prenne enfin en compte le temps long dans les décisions. J’ai envie de porter ces sujets dans le débat public créé par ces élections, de convaincre les citoyens que je rencontre chaque jour en faisant campagne, et de les défendre jusqu’à l’Assemblée Nationale. Je soutiens notamment :
• L’accès à une alimentation qui respecte la planète, et les animaux, ceux qui la produisent et ceux qui la consomment : c’est-à-dire une alimentation biologique, locale et plus végétale
• Des mesures solidaires qui favorisent l’autonomie des personnes comme l’étendue du RSA aux jeunes de moins de 25 ans, actuellement discriminés à cause de leur âge
• La rénovation nos institutions démocratiques pour nous remettre, nous les citoyens, au cœur de la décision locale et nationale.
Retrouvez-vous sur les réseaux sociaux : 
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https://twitter.com/ CouventPauline
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https://www.facebook.com/ PaulineCouvent.2017/
Dans quelle circonscription votez-vous ?: 
« 
Et surtout l’évènement : 
Réunion publique le jeudi 8 juin à 19h30 à l’école élémentaire Paul Bert, 27 rue Aristide Briand à Issy-les-Moulineaux

Fusion Issy-Boulogne : une occasion ratée

Les derniers mois ont donné le ton : une fusion décidée dans le dos des citoyens. On décide et après on consulte, peut-­être.

Après tout, que ne sommes­-nous pas déjà habitué à la méthode Santini ? Car, malgré une campagne de communication à 200 000 euros, comment soulever l’enthousiasme des citoyens pour une décision présentée uniquement comme comptable et politicienne ? Gageons que l’on nous demandera notre avis quand il s’agira de choisir le nom de la ville : mais comment choisir le nom d’une fusion sans vision, d’une ville sans projet d’avenir ?

Deux ans de processus long et complexe, une multitude de détails à régler (niveau des dettes, police…) : tout ça pour ça ? Cette fusion, historique, aurait pu être tellement plus !

Tout d’abord, on aurait pu profiter de cette occasion en or pour mettre en place des structures innovantes de démocratie participative, pour permettre aux habitants de définir un projet commun pour cette nouvelle ville. En matière d’urbanisme par exemple, quel type de quartier voulons nous, combien d’espaces verts, quelle hauteur de bâtiments ? Quel ambition écologique pour la ville : réduction de ses consommations d’énergie, approvisionnement en source renouvelable…

Ensuite, cette fusion aurait pu également être l’occasion d’améliorer la qualité de vie des habitants : renforcer les liaisons de transport en commun, développer les pistes cyclables, mutualiser les animations et les lieux de rencontre pour les habitants…
En panne d’imagination, la majorité actuelle va engouffrer tout son temps et son énergie dans une fusion sans âme. Il est encore temps de rectifier le tir.