Conseil Municipal du jeudi 9 octobre 2025

Nous diffusons ici le compte rendu du dernier conseil municipal d’Issy-les-Moulineaux, rédigé par nos élu·es. Retrouvez-le également sur le site du Collectif Écolo et Social.

Un conseil municipal en apparence très technique mais dans les faits très politique !

Il est demandé au conseil municipal d’autoriser le Maire à solliciter une aide de l’État au titre du dispositif « Maires bâtisseurs ». Le bon sens économique vaudrait un avis favorable. Certes mais pour faire quoi ? Notre ville est bétonisée à l’excès. L’artificialisation des sols est une source d’inquiétude exacerbée lors des fortes intempéries. L’avantage de la proximité de la Seine se transforme en risque croissant d’inondation. Ironie du calendrier ; cette même semaine était organisée place Corentin Celton des animations à l’occasion de la journée nationale de la résilience ou « Comment faire face aux catastrophes ? ». La résilience nécessite non seulement le savoir-faire face aux catastrophes mais aussi une politique publique d’adaptation au changement climatique.

D’ailleurs dans ce même conseil, il est demandé au conseil municipal d’autoriser le Maire à solliciter à nouveau les aides de développement du département. Ces aides concernent en particulier des investissements de lutte contre le réchauffement climatique sur des bâtiments publics, comme la végétalisation de cours d’école, la réhabilitation énergétique d’écoles ou de la médiathèque de centre-ville. Une politique publique de transformation de notre ville pour faire face au dérèglement climatique est une urgence. Ces mesures, bien que timides, trouvent le soutien des élus municipaux de la gauche sociale et écologique.

A l’occasion de l’appel d’offres de denrées alimentaires pour les centres d’accueil petite enfance proposé au vote de ce conseil, il est constaté que les élu.e.s de la droite municipale se limitent aux strictes réglementations en cours et n’affichent aucune ambition pour atteindre une neutralité carbone à moyen terme. La gauche isséenne sociale et écologique est convaincue qu’un vrai levier pour infléchir le tissu agroalimentaire est accessible à l’échelle municipale au travers de la commande publique, qui ici couvre pas moins de 72 000 repas et 73 000 goûters par an, et qu’ainsi le virage écologique vital pour les générations actuelles et futures peut être engagé par la ville.

Il est demandé au conseil municipal d’approuver le rapport d’activité de la Société d’économie mixte Seine Ouest Habitat et Patrimoine. Cet organisme présidé par le Maire d’Issy-les-Moulineaux gère, à l’échelle de GPSO, 11314 logements, répartis en 563 logements très sociaux, 9000 logements sociaux et 1700 logements intermédiaires (dont les loyers s’approchent du marché locatif privé), dont 4628 sur Issy-les-Moulineaux. Mais l’absence d’information quant à l’adéquation du parc d’habitat social à la demande montre là aussi que la gestion municipale de l’habitat social ne dit rien d’une politique réellement sociale.

Pour autant la droite municipale en charge de la politique sociale de la ville se plaint de la difficulté à recruter des personnels à Issy-les-Moulineaux. Les postes vacants relèvent de rémunérations qui ne permettent pas de se loger dans le parc privé isséen. Une vraie politique de logement social en adéquation avec les besoins des services publics sur la ville (ex : administration territoriale, agent technique territorial, accueil jeunes enfants) est une urgence au service des isséens.

Enfin la vision de la droite municipale quant à la démocratie participative a pu être appréciée : un maillage des panneaux d’affichage d’expression libre au juste réglementaire soit tout juste 21 panneaux et pas 1 de plus, pour Issy-les-Moulineaux, et le panneau manquant devrait être remis suite à notre intervention ! Alors que l’actualité nationale n’est qu’une évidence supplémentaire de la crise démocratique de la France, il est plus que temps de recueillir l’expression des citoyen.ne.s et d’enfin en tenir compte. 21 panneaux n’y suffiront pas ! La gauche isséenne a une autre vision de la démocratie participative.

Car une autre politique est possible,

Car une politique ambitieuse guidée par une vision globale et cohérente des enjeux sociaux, démocratiques et écologiques est une urgence,

vos élu.e.s municipaux soutiennent la liste « Issy écologique et sociale : la force du collectif ! » pour les élections municipales de mars 2026.

Françoise BRIAND, Sophie MEREAU, Laurent THIBAULT pour le « Collectif écolo et social »

Patrick AUFFRET pour « Issy s’engage »

Urbanisme à Issy-les-Moulineaux : grands projets, petites réponses ?

Le jeudi 26 juin, le Conseil municipal d’Issy-les-Moulineaux a validé le rapport d’activité 2024 de la SPL Seine Ouest Aménagement, outil public chargé de transformer le territoire. Sur le papier, tout semble maîtrisé. Mais derrière les chiffres et les bilans flatteurs, des zones d’ombre subsistent. En tant que citoyen·nes concerné·es, nous avons le droit de regarder de plus près.

Cœur de Ville : où est passé l’écoquartier ?

Présentée comme un exemple de développement durable, la ZAC Cœur de Ville a perdu son label Écoquartier. Pourquoi ? Silence de la part de la mairie.

https://www.issy.com/actualites/pose-de-la-premiere-pierre-de-l-ecoquartier-issy-coeur-de-ville

Trois ans après l’inauguration, la cour de l’école Françoise Giroud est toujours intégralement minérale. Combien faudra-t-il de canicules pour enfin végétaliser les espaces fréquentés par les enfants ?

https://www.google.fr/maps/place/Groupe+scolaire+Fran%C3%A7oise+Giroud

Pendant ce temps, le bilan financier affiche un léger excédent (51 639 €), mais la SPL a perçu 2,375 millions d’euros de rémunération pour sa mission. Une question demeure : pour qui est pensée cette ville en chantier permanent ?

ZAC Léon Blum : des rénovations payées… pour être démolies

L’îlot F, avenue de Verdun, est un cas d’école. L’architecte Daniel Libeskind est désigné lauréat en 2019… puis à nouveau en 2025, pour un projet densifié. Entre-temps, des bâtiments HLM fraîchement rénovés sont détruits. Quel coût pour les finances publiques, pour les locataires relogé·es sans transparence, pour la planète ? Aucun chiffre ne figure dans le rapport. Seule certitude : le permis de construire est imminent.

https://www.archdaily.com

Sultan Kebab : une préemption ciblée qui interroge

En octobre 2024, la SPL préempte le fonds de commerce d’un kebab avenue de Verdun, pour le revendre immédiatement à une foncière. Pourquoi cette opération express ? S’agit-il d’un arbitrage commercial ou d’une volonté politique de filtrer la diversité des commerces ?

Centre musulman : retard, silence et manque de volonté

Le permis de construire du Centre musulman d’Issy a été annulé, puis redéposé fin 2024. Mais c’est l’Établissement public foncier qui a dû porter le terrain, en raison de l’incapacité de la commune à proposer une solution. Et pourtant, la ville continue de construire massivement, sans difficulté à trouver du foncier pour des projets bien plus lucratifs. Deux poids, deux mesures ?

Chaleur urbaine : à qui profite le réseau ?

Le réseau de chaleur basé sur la valorisation des eaux usées progresse, et c’est une bonne nouvelle. Mais les logements plus modestes, comme ceux des Jardins de Bacchus ou du quartier Sainte-Lucie, en bénéficieront-ils ? Rien n’est précisé. Quant aux émissions de l’incinérateur d’Issy, qui alimente en partie ce réseau : silence total.

Hydroseine : une ZAC abandonnée, un aveu d’échec

En 2024, la ville renonce à la ZAC Hydroseine, jugée trop complexe à mettre en œuvre. Pourquoi, alors, l’avoir intégrée au dispositif des Quartiers Métropolitains d’Innovation ? Quid de la station hydrogène flambant neuve du boulevard Garibaldi ? Là encore, aucune évaluation de la fréquentation, aucun retour sur l’investissement.

Mobilité : coupures urbaines, absence de vision

  • Les travaux du T2 rendent la traversée de la rue Ernest Renan impossible à hauteur de l’hôtel Oceania. Piéton·nes et cyclistes doivent faire des détours importants.
  • Quant à la ligne 12, aucune avancée n’est actée malgré des études financées depuis plusieurs années.

Sainte-Lucie : un quartier populaire en déshérence

Le centre commercial Sainte-Lucie décline : boutiques vides, circulation peu accueillante, absence de lien avec les rues voisines. Des pistes sont à l’étude, mais toujours rien de concret. L’arche au-dessus de la rue Lombard pourrait être supprimée pour ouvrir une perspective vers la Seine, mais aucune décision n’est prise.

Une autre ville est possible

Ce rapport révèle une gestion urbaine technocratique, pilotée comme un portefeuille d’actifs. Il manque une chose essentielle : la ville n’est pas une entreprise. C’est un lieu de vie. Elle mérite une vision plus humaine, plus équitable, plus durable.

Une équipe municipale nouvelle pourrait proposer un urbanisme alternatif. Végétaliser les cours d’école, adapter les bâtiments à la crise climatique, favoriser les mobilités douces, créer du logement accessible sans démolition injustifiée, préserver les commerces de proximité, et surtout associer les habitant·es aux décisions qui transforment leur cadre de vie. C’est possible. Et c’est urgent.

Le groupe local des Écologistes d’Issy-les-Moulineaux

Les habitant·es d’Issy-les-Moulineaux méritent d’être au cœur des décisions qui transforment leur cadre de vie. À l’approche des élections municipales de 2026, avec les autres forces de gauche et citoyennes de la ville, nous lançons un appel à contribution ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent imaginer une ville plus juste, plus écologique et plus démocratique.

Partagez vos idées, vos priorités, vos inquiétudes et vos envies pour Issy en répondant au formulaire en ligne :

https://framaforms.org/appel-a-contribution-issy-les-moulineaux-1745073989.

Adoption du Plan Local d’Urbanisme : notre avis

Le conseil municipal du 17 décembre a marqué l’adoption du Plan Local d’Urbanisme par la majorité.

Le groupe local d’EELV a fait entendre son avis sur ce document particulièrement important.

Voici les remarques qui ont été portées durant le conseil par la conseillère municipale qui nous représente.

Bonne lecture !

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Cette délibération est particulièrement importante pour le projet urbain de notre ville, pour son avenir. Il s’agit là de la toute dernière étape après l’arrêt du PLU le 9 avril dernier, l’avis des Personnes publiques associées et l’enquête publique. Elle nous engage donc au plus haut point.
Vous avez choisi, comme de nombreuses communes, de pouvoir parachever ce processus avant la fin de cette année, pour que la ville maîtrise son aménagement, avant le transfert de cette compétence à la métropole et celui du PLU au territoire, au 1er janvier.
Le document qui nous est remis est effectivement une somme, à l’image du travail effectué à l’échelle de la commune pendant plus d’un an. Le document soumis à notre approbation intègre aussi des Orientations d’aménagement et de programmation qui ont l’avantage de s’imposer en termes de compatibilité. Elles doivent donc être regardées à la loupe. Enfin, et nous l’avions adopté il y a plusieurs mois, le PADD est le document structurant du PLU, il en constitue en quelque sorte la feuille de route.
Notre PLU est adopté au lendemain d’une COP 21 marquante à bien des égards. Je ne suis pas sûre qu’elle mérite le qualificatif d’historique dont elle a été affublée, seule l’histoire le dira.
Mais cette conférence, malgré le contexte post attentats aura eu le mérite de replacer au cœur de nos préoccupations l’avenir de notre planète. Grâce aux nombreuses initiatives citoyennes et malgré l’interdiction de la marche pour le climat, chacun a pu percevoir l’urgence de la situation et la nécessité de changer le système pour éviter de changer le climat.
Je suis convaincue que c’est aux Etats de jouer un rôle majeur, notamment en obligeant les grandes entreprises à produire autrement. Mais bien sûr, les collectivités ont aussi une responsabilité pour relever le défi climatique et écologique.
Tout ne dépend pas de notre commune, je le mesure bien. Ainsi, si je partage la visée du Sdrif de densifier pour éviter l’étalement urbain, il faudra bien, rapidement, retravailler un aménagement du territoire qui ne concentre pas toutes les activités dans les centres-villes de quelques grosses villes, pendant que les zones rurales et les petites communes meurent à petit feu, alimentant, là aussi, les votes de rejet. Il nous faut aussi veiller – le Sdrif le préconise – à rééquilibrer les activités économiques entre l’est et l’ouest de l’Ile de France.
Certes, le PADD fait la part belle à la nature en ville, à la construction de logements,
notamment sociaux. Il appelle à relever le défi énergétique et à développer des énergies renouvelables. Pourtant, de nombreuses questions restent posées quant aux outils et aux garde-fous que la ville se donne, ou pas, pour s’inscrire résolument dans une démarche de développement durable, pour tous. Cela vaut notamment pour la partie réglementaire de ce PLU.

Car quelles sont les ambitions de notre PLU en la matière ? Comment concevez-vous
l’équilibre entre l’habitat, les activités, les espaces verts, nous ne le savons pas ? Le règlement ne marque pas d’innovations particulières et ne donne pas de garantie, ni en termes de hauteur, ni en termes de projet urbain pour tous, ni même en termes de cohérence urbaine, notamment d’un point de vue du développement des commerces et des services publics. Le zonage que vous avez retenu aurait pu donner lieu à une recherche ambitieuse en termes de circulations douces, en lien avec l’habitat. Mais finalement, le stationnement reste uniforme pour toutes les zones de la ville, la place du vélo n’est pas renforcée dans certaines zones, comme la zone UL (espaces verts et boisés). Je ne sens pas de velléité d’avancer progressivement mais de façon volontaire vers une ville sans voiture. Or notre commune souffre (au sens sanitaire du terme) d’un trop-plein de voitures.
Le stationnement souterrain est un progrès, mais il continue à encourager l’usage de la
voiture, alors que la place actuelle des transports lourds et légers à Issy doit permettre d’éviter l’usage de la voiture. Encore faut-il travailler à rapprocher domicile et travail et développer les services publics. Encore faut-il aussi, nous en avons bien besoin, travailler plus sur l’enjeu du transport des marchandises et de ce point de vue, la Seine n’ pas encore atteint ses limites !
Je ne pointerai que quelques interrogations sur des décalages entre les objectifs affichés dans le PADD et le règlement qui nous est soumis.
– l’affichage est résolument tourné vers la préservation de l’environnement, le développement d’espaces verts. Dans une réponse à des habitants s’inquiétant de la
surface d’espaces verts, vous avancez que de 8,3m2 par habitant dans le PLU actuel,
nous allons passer à 9m2. Que comptez-vous au titre de ces espaces verts ? A quelle
distance seront-ils de chaque habitant ? Si les toitures ou les façades végétalisées ont
une dimension d’embellissement et apportent des éléments d’oxygénation, elles ne
sauraient remplacer de véritables espaces piétons. Or vous les comptabilisez à 50% en
espaces verts. Sur la rue Guynemer, on ne peut plus bétonnée, on voit bien que cette
seule végétalisation ne suffira pas à créer un espace de respiration. De même,
j’aimerais que vous précisiez à nouveau le sort du jardin Weiden, où vous indiquez, en
annexe, qu’il fait partie des « localisations préférentielles  pour équipement ou espace
public ».

– Les jardins partagés, dont la pratique s’impose en milieu urbain, ne sont pas retenus
comme un marqueur dans les nouvelles constructions ni comme une démarche à
encourager. Elle est pourtant intéressante, tant d’un point de vue environnemental que
social et facteur de vivre ensemble, en étant susceptible de réunir des personnes de
milieux très différents et de valoriser la nature en ville.

– L’OAP performance environnementale est prometteuse et sans doute très utile dans les nouvelles constructions, mais quelles recommandations et prescriptions pour l’ancien, souvent très mal isolé, voire insalubre ? Quels objectifs aussi pour les logements sociaux plus anciens ? Cette OAP recommande d’ »ancrer la mobilité durable dans les habitudes des Isséens ». Un objectif louable mais qui nécessite de s’attaquer résolument à la place de la voiture. Je ne le perçois pas dans le PLU tel qu’il est rédigé.

– De même, en matière déchets, pour être dans l’innovation, ne faudrait-il pas chercher
aussi à produire moins de déchets ?
– Quelle pourrait être la place du bois dans les constructions ? Une matière
particulièrement intéressante d’un point de vue énergétique et durabilité, si j’en juge à
quelques expériences déjà un peu éprouvées, par exemple à Saint-Denis. Une matière
qui serait aussi très bonne pour la santé, j’ai entendu parler d’une étude en ce sens qui
aurait été menée par l’Inserm à l’école Louise Michel, justement construite en bois. Je
serais intéressée d’en avoir les références, pour en savoir plus.

– En matière de stationnement et notamment de parking souterrain, vous n’évoquez pas
la piste de la mutualisation des places de parking, par exemple en cœur de ville, qui
permettrait de limiter le nombre de places, de répondre à la demande et d’éviter aussi
que des places (cela vaut surtout pour les co-propriétés) restent vides.

– La place des commerces reste cantonnée à des secteurs très marqués, notamment l’axe Paris Meudon et le cœur de ville. Mais pour réduire les déplacements, favoriser une vie de quartier, et améliorer la cohérence de notre projet urbain, le commerce joue un rôle central de proximité.

– Il y a quelques temps, vous aviez envisagé une piste cyclable à contre-sens, je ne sais pas où vous en êtes. Peut-elle être intégrée à l’OPA « axe historique » ? De l’avis des usagers à vélo, dont je fais partie, il faudrait à mon avis que la piste cyclable soit à
double-sens (soit une partie à contresens). En travaillant cette question avec les usagers et les associations de cyclistes, on pourrait sans doute beaucoup améliorer la sécurité des 2 roues, y compris dans les pistes cyclables…

– Concernant le prolongement de la ligne 12, évoqué à plusieurs reprises dans le
document, quelques précisions me paraissent utiles. Comme conseillère régionale, je
l’avais fait inscrire au Sdrif en 2009, reprenant ainsi le combat de Guy Ducoloné, dès
les années 1950. Désormais, maintenant que vous en avez repris l’idée, elle fait partie
de notre CDT et le Sdrif l’a programmé d’ici 2030. Encore faut-il que la nouvelle
présidence du Stif débloque les crédits nécessaires à cette prolongation fort utile et très
attendue. J’espère que vous saurez le lui rappeler !

– Vous faites de la mixité sociale et fonctionnelle un objectif. Il est effectivement bien
nécessaire. Mais les seuls engagements que vous prenez, les seules personnes que vous semblez écouter, lorsqu’elles se fâchent, ce sont les propriétaires de pavillons. Tant mieux pour eux d’ailleurs. C’est fort opportunément l’an dernier, à un mois des
municipales, que vous avez pris l’engagement de les faire sortir de la ZAC Blum.
Voilà au moins un engagement tenu ! En revanche, la vie est plus compliquée pour les
locataires des résidences sociales qui ne sont pas si bien informées ni traitées. Est-ce
l’évolution à venir du quartier de la future gare de la ligne 15, Place Blum,
l’harmonisation vers des hauteurs plus élevées, la hausse du foncier qui va sonner la
fin de la résidence Verdun et justifie qu’elle soit quelque peu délaissée ces temps-ci ?

– enfin, si le commissaire enquêteur salue la qualité de la concertation, je me permets
d’une part de penser qu’on est loin du compte (et en nombre et en qualité, puisque
toute voix discordante a été amenée à se taire) mais surtout que la dimension citoyenne est totalement absente de ce PLU. Un projet de ville réussi ne peut se faire qu’avec les habitants (et les salariés), qui en sont les meilleurs usagers. Pourquoi ne pas imaginer que pour chaque projet urbain, des conseils citoyens se constituent, pour co-élaborer les projets, pour en assurer aussi un suivi attentif ? Il manque aussi des engagements en matière d’accessibilité dans le PLU.

Bref, un gros travail, une somme informative très utile, des objectifs intéressants, mais une ville qui n’est pas faite pour tous. Je ne pourrai donc pas voter pour ce PLU.